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Démission surprise de la NADC - Sam Lauthan : «Je suis parti pour préserver mon amour-propre»

Malgré cette démission, Sam Lauthan affirme poursuivre son combat contre la drogue.

Le président démissionnaire de la NADC assure ne pas avoir subi de pression. Mais il affirme que son combat continue.

Sam Lauthan a officiellement remis sa lettre de démission en tant que président de la National Agency for Drug Control (NADC) hier, lundi 15 décembre, au bureau du Premier ministre. Une décision qui a pris de court le conseil d’administration. Joint au téléphone dans la soirée, il affirme que sa décision a été prise librement, sans pression, et dans un souci de préserver son intégrité. Il n’a toutefois pas souhaité entrer dans les détails.

« Les circonstances ont fait que, pour préserver mon amour-propre, je devais partir », explique-t-il. À 80 ans, Sam Lauthan tient toutefois à préciser que cette démission ne marque pas la fin de son engagement dans la lutte contre la drogue. « Ma lutte continue. À mon âge, je vais mener ce combat avec ou sans la NADC », affirme-t-il avec détermination, rappelant avoir fait ses premières armes à l’âge de 17 ans.

Figure connue pour son action de terrain, il souhaite rassurer les familles et parents qui font régulièrement appel à lui : « Je continue mes visites à domicile et je serai toujours présent dans ce combat, aux côtés de nombreux parents. »

Sam Lauthan précise qu’il continuera également à collaborer avec les autorités sur les questions liées à la lutte antidrogue, estimant que ce combat dépasse les fonctions officielles et les structures institutionnelles. « Ce qui compte, c’est d’aider et de protéger nos jeunes et nos familles », insiste-t-il. Enfin, il réfute toute idée de contrainte ou de pression ayant motivé sa démission. « Je suis parti en toute intégrité », affirme-t-il.

Pas plus tard que la veille, soit dimanche, Sam Lauthan avait participé à une session de travail contre la drogue. Il avait rappelé que pour la NADC, la priorité reste la prévention et la répression, appuyées par un travail de terrain constant. Il avait aussi souligné que le plus grand danger demeure l’indifférence, appelant à une mobilisation collective et durable. « Il faut préparer la relève et avoir la peau dure pour mener ce combat jusqu’au bout », avait-il déclaré.

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