Agression sexuelle sur mineur : un violeur présumé arrêté après une course-poursuite sur les rochers

Un homme de 44 ans, en cavale depuis 2023 après le viol d'un collégien de 15 ans, a été interpellé mardi à Bénarès. Les policiers l'ont poursuivi sur un kilomètre à travers les rochers avant de l'arrêter.

Vijaye Rajesh Jootun, 44 ans, recherché pour agression sexuelle sur un mineur depuis deux ans, a été arrêté le mardi 9 décembre. L'homme était introuvable depuis les faits qui remontent à décembre 2023, lorsqu'un collégien de 15 ans avait été violé près du Social Welfare Centre de Batimarais.

Selon les déclarations de la victime, recueillies quatre mois après les faits en avril 2024, l'adolescent rentrait chez lui quand il a croisé Vijaye Rajesh Jootun et son complice Jean-Luc Fanny. Les deux hommes auraient immobilisé l'enfant, lui auraient bouché la bouche, avant de l'entraîner de force à l'arrière du bâtiment où ils l'ont violé à tour de rôle.

Si Jean-Luc Fanny avait été arrêté en avril 2024, son complice échappait aux recherches. Vijaye Rajesh Jootun vivait loin de son domicile de Batimarais, se cachant dans des terrains boisés, des champs de cannes ou en bord de mer, où il pratiquait notamment la pêche. Pendant deux ans, il a ainsi réussi à semer les enquêteurs.

Une arrestation musclée sur les rochers

La Divisional Crime Intelligence Unit (DCIU) de la Southern Division, dirigée par le Detective Inspector Jugasing, a intensifié les recherches en cette fin d'année. Grâce à des renseignements précis, le suspect a été localisé à Allée Coco, alors qu'il pêchait sur les rochers de la côte sauvage de Bénarès, un lieu difficilement accessible situé à 2,5 kilomètres de la route principale.

Fiché comme Habitual Criminal (HC) pour des délits de vol et de drogue, Vijaye Rajesh Jootun est considéré comme un « Hot Target ». Les policiers se sont approchés discrètement, mais le fugitif a flairé le piège. Connaissant les lieux, il a pris la fuite sur les rochers. Les forces de l'ordre ont dû le poursuivre dans cette zone dangereuse sur une distance d'un kilomètre avant de l'immobiliser.

Conduit au poste de police de Rivière des Anguilles, l'homme a fini par avouer : « Wi mo pe sove akoz monn fer enn ka miner. » Il est désormais sous le coup d'une arrestation pour « Causing Child To Be Sexually Abused » et demeure en détention policière.